Quiconque faisait de la photographie était réputé photographe et puni comme tel. Le crime de la photographie était un crime habituel. Pour l'église et les lois il n'y avait pas de photographie sans photographe.
Parce que la photographie est d'origine récente et qu'elle sort à peine de la période philosophique, il arrive encore qu'on en conteste la possibilité. Toutes les traditions qui font de l'homme un être à part, hors nature, et qui voit dans ses actes des faits absolument diffèrents des faits naturels, résistent aux progrès de la pensée photographique.
Loin d'être une durée stable et certaine, la photographie n'est qu'une étincelle occasionelle produite par le glissement, le choc, le léger déplacement d'autres phénomènes, non photographiques.
Principale erreur: croire que la photographie existe en elle même, tel un matériau ou un domaine spécifique.
Le monde photographique n'est pas fait que de rapports de force et d'illusions.
N'est pas photographe qui veut: il y a des qualités dont la possession distingue le photographe du commun des hommes. On prétend que le photographe se reconnaît à certains caractères physique, qui le désignent et le révèlent, s'il se cache. On dit que, dans ses yeux, la pupille a mangé l'iris, que l'image s'y produit renversée. On croit qu'il n'a pas d'ombre.
C'est une erreur de croire que le photographe d'occasion se sente toujours, au moment même ou il pratique son rite, dans son état normal. Pour un instant au moins, la photographie fait de lui un autre homme.
Quant aux croyances concernant le regard particulier du photographe, elles reposent, en partie, sur des observations réelles.
La photographie ne dit pas tant comment il faut photographier les choses, que la façon dont il ne faut pas les photographier.
Ce à quoi on assiste depuis les années 1960, c'est à l'approfondissement photographique dans la vie privée: l'individu peut, et même doit choisir, dans toutes les photographies, sa vérité, sa morale, son identité, son avenir.
La photographie ne dit rien positivement sur quoi que ce soit.
La photographie qui devient sujet.
Quiconque faisait de la photographie était réputé photographe et puni comme tel. Le crime de la photographie était un crime habituel. Pour l'église et les lois il n'y avait pas de photographie sans photographe.
Parce que la photographie est d'origine récente et qu'elle sort à peine de la période philosophique, il arrive encore qu'on en conteste la possibilité. Toutes les traditions qui font de l'homme un être à part, hors nature, et qui voit dans ses actes des faits absolument diffèrents des faits naturels, résistent aux progrès de la pensée photographique.
Loin d'être une durée stable et certaine, la photographie n'est qu'une étincelle occasionelle produite par le glissement, le choc, le léger déplacement d'autres phénomènes, non photographiques.
Principale erreur: croire que la photographie existe en elle même, tel un matériau ou un domaine spécifique.
Le monde photographique n'est pas fait que de rapports de force et d'illusions.
N'est pas photographe qui veut: il y a des qualités dont la possession distingue le photographe du commun des hommes. On prétend que le photographe se reconnaît à certains caractères physique, qui le désignent et le révèlent, s'il se cache. On dit que, dans ses yeux, la pupille a mangé l'iris, que l'image s'y produit renversée. On croit qu'il n'a pas d'ombre.
C'est une erreur de croire que le photographe d'occasion se sente toujours, au moment même ou il pratique son rite, dans son état normal. Pour un instant au moins, la photographie fait de lui un autre homme.
Quant aux croyances concernant le regard particulier du photographe, elles reposent, en partie, sur des observations réelles.
La photographie ne dit pas tant comment il faut photographier les choses, que la façon dont il ne faut pas les photographier.
Ce à quoi on assiste depuis les années 1960, c'est à l'approfondissement photographique dans la vie privée: l'individu peut, et même doit choisir, dans toutes les photographies, sa vérité, sa morale, son identité, son avenir.
La photographie ne dit rien positivement sur quoi que ce soit.
La photographie qui devient sujet.